Si le mois de juin a enregistré une baisse des immatriculations de 4%, les immatriculations de voitures neuves sont restées stables (-0,4%) au premier semestre 2024, en comparaison avec la même période en 2023. Un quart de des immatriculations sont des voitures électriques. Quelles sont les marques qui s’en tirent bien et celles qui ont davantage de difficultés ?
Quelque 49.662 voitures neuves ont été immatriculées au cours du mois de juin 2024. Ce résultat représente une diminution de -4% par rapport aux 51.760 voitures neuves immatriculées en Belgique en juin 2023.
Ce résultat permet au marché des voitures particulières neuves de refermer le premier semestre de l’exercice 2024 avec 263.408 enregistrements, soit un très léger recul de -0,4% par rapport aux 264.475 voitures neuves immatriculées dans notre pays au cours du premier semestre 2023.
En matière de motorisations, les voitures électriques neuves (BEV) ont représenté 24,5% des immatriculations lors du premier semestre (64.404 unités), soit une progression de +8 points de pourcentage par rapport au 1er semestre 2023.
Les tops
C’est presque devenu une tradition : BMW clôt le semestre en tête, avec 26.982 unités immatriculées. Volkswagen (23.771) et Audi (20.290) terminent le podium.
A noter d’ailleurs qu’Audi est la seule marque de ce top 3 a enregistré une progression de ses immatriculations (+16,42%).
Dans le top 10, on retrouve quatre autres marques en évolution positive par rapport au premier semestre de 2023 : Volvo (5e ; +32,84%), Toyota (6e ; +7,9%), Dacia (7e ; +15,54%) et Tesla (9e ; +49,58%).
Certaines marques affichent une croissance à trois ou quatre chiffres, mais sur des volumes (nettement) moindres : Honda, BYD, smart, Lotus, Maxus…
Globalement, le groupe astara (Hyundai, Suzuki, MG, SsangYong/KG Mobility, Maxus) bondit de 40%.
Les flops
Parmi les marques “traditionnelles”, ce sont Renault (-15,49%), Peugeot (-43,53%), Ford (-26,69%) et Opel (-39,84%) qui encaissent le plus durement le coup.
Renault devrait redresser la barre avec les immatriculations à venir de son Scenic, de la Captur et de la 5. Un peu en retard en termes d’électrification, Ford pourra peut-être compter sur l’Explorer pour reprendre des couleurs.
Quant à Peugeot et Opel, c’est à se demander si le modèle de distribution n’est pas en cause. Car c’est tout le groupe Stellantis (Alfa Romeo, Citroën, DS, Fiat, Jeep, Lancia, Opel et Peugeot) qui a plongé : -50% par rapport au premier semestre 2023.
Ces résultats font dire à la presse internationale (et surtout française) que le modèle d’agence prend du plomb dans l’aile. On sait que la Belgique est un marché-pilote en termes de distribution pour le groupe Stellantis. Vu le marasme rencontré, des projets d’implémentation sur d’autres marchés auraient été repoussés à (bien) plus tard.
Top 35
Voici le top 35 des immatriculations au premier semestre, ainsi que leur évolution par rapport à la même période en 2023 :
