Lancia est de retour ! La marque traditionnelle italienne repart à l’assaut du monde et sera présente dans une douzaine de pays européens en plus de l’Italie. La Belgique en fait partie et nous avons pu prendre le volant de la première Lancia 2.0 !
Il ne s’agit pas d’une 037, d’une Stratos ou d’une Delta, mais d’une Ypsilon. Un choix logique, puisque ce modèle a été la bouée de sauvetage de Lancia ces dernières années, l’apport au marché italien qui lui permet d’exister aujourd’hui et de se relancer à plus grande échelle. Bien que la nouvelle Ypsilon diffère du modèle précédent à bien des égards, nous sommes en présence d’une citadine compacte avec quelques éléments rétro. Par exemple, sa partie arrière est inspirée de la légendaire Stratos.
Avec Gamma et Delta, nous avons encore des noms nostalgiques dans le catalogue de la marque pour les prochaines années, mais les motorisations sont assurément tournées vers l’avenir. L’Ypsilon, à la ligne élégante, se présente sous deux formes : en version 100% EV et en version hybride. Le modèle électrique affiche une autonomie combinée de 403 km en cycle WLTP et associe un moteur électrique de 156 ch à une batterie de 51 kWh. Le modèle à hybridation douce (mild hybrid), quant à lui, associe un moteur trois cylindres de 1,2 litre et 100 ch à la technologie 48V.
Rétro chic
Naturellement, ces chiffres rappellent quelque chose à ceux qui connaissent un peu le portefeuille de modèles de Stellantis. L’Ypsilon partage sa base avec ses sœurs, la Peugeot (e)208 et l’Opel Corsa(-e). Où se situe la différence ? Principalement dans le style !
Les sièges de l’Ypsilon sont recouverts d’un velours doux et recyclé aux couleurs vives, avec un motif cannelloni et une double surpiqûre. La couleur est répétée sur les panneaux de porte et le tableau de bord, créant un intérieur élégant et harmonieux. Sous le tableau de bord, contre le chargeur de téléphone à induction, vous trouverez une “table basse”. On aime ou on déteste, mais on s’imagine déjà dans un café italien branché lorsqu’on prend place derrière le volant. Lancia veut aussi faire la différence avec la technologie. Ainsi, la marque présente le S.A.L.A. HUB, un assistant virtuel qui améliore l’interaction entre la voiture et le conducteur et souligne le style high-tech du modèle.
Comment cette Lancia roule-t-elle ?
Nous avons eu l’occasion d’essayer la version tout électrique de la Lancia. On remarque déjà une légère amélioration de l’isolation contre les bruits de roulement et de vent, un point sur lequel les ingénieurs de la marque ont travaillé en profondeur en utilisant des matériaux insonorisants. La voiture semble également avoir des suspensions un peu plus dures que ses soeurs, ce qui en fait une citadine vraiment agréable, même si l’amortissement est parfois lourd, surtout sur l’asphalte typiquement belge.
Conclusion
Lancia marque son retour avec style ! Ceux qui ne se soucient pas de la base commune – et honnêtement, quel consommateur s’en soucie ? – retrouveront une citadine élégante, au comportement correct et à l’autonomie plus que correcte. Bienvenuti, Lancia !
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