Essai Ford Explorer : le Christophe Colomb des temps modernes ?

Enfin ! En mars 2023, nous avons pu découvrir le Ford Explorer pour la première fois, mais ce n’est que la semaine dernière que l’Ovale Bleu a invité la presse à venir tester le produit fini. Histoire boucler la boucle… Dans la pratique, comment se (com)porte l’engin ?

Après la Mustang Mach-E, les choses sont restées calmes chez Ford pendant un certain temps. Mais aujourd’hui, l’offre électrique du constructeur américain se met tranquillement en place. Pour ce qui est des camionnettes, on peut déjà presque parler d’une sorte de sous-gamme électrique. Du côté des voitures particulières, la Mach-E sera bientôt rejointe par cet Explorer. La Puma électrique, entre autres, suivra dans le courant de l’année.

Il n’a pas usurpé son nom… à moins que…

Ceux qui connaissent un peu la gamme Ford savent évidemment que Ford a déjà commercialisé un Explorer en Europe. Il s’agissait d’un SUV hybride rechargeable et volumineux, dont la taille, les émissions de CO2 et le prix n’ont pas vraiment permis d’en faire décoller les ventes. Et même si, extérieurement, il adopte peu d’éléments de sa version américaine – le montant C distinctif et les feux arrière n’évoquent que de vagues souvenirs – il n’a certainement pas volé son nom. Un design épuré avec une ceinture de caisse haute, une allure tout-terrain robuste et une grande surface vitrée lui donnent l’impression d’explorer l’horizon. Et un nouveau régime alimentaire lui permettra de mieux réussir sa deuxième traversée de l’Atlantique…

Ford a en effet adapté l’Explorer aux souhaits et au profil du client européen. Il est donc beaucoup plus court qu’avant (4m47) et aussi plus court que son “grand frère”, qui était une sorte d’éléphant dans un magasin de porcelaine…

L’Explorer partage sa base avec la Volkswagen ID.4. La version Standard Range dispose de 52 kWh et est couplée à un moteur de 170 ch sur l’essieu arrière. Mais elle sera commercialisée plus tard et nous ne pouvons donc pas encore communiquer son autonomie et sa capacité de charge rapide. L’Extended Range se décline quant à lui en deux versions : un modèle à propulsion de 286 ch, capable de parcourir 602 km, et un modèle à transmission intégrale de 340 ch, avec une autonomie de 566 km. Il convient de noter que les deux versions ont une batterie légèrement modifiée (77 kWh contre 79 kWh). Sa composition est différente.
La charge rapide passe enfin à 135 kW pour la propulsion et à 185 kW pour la transmission intégrale. Cela permet de recharger les deux versions de 10 à 80 % en moins d’une demi-heure. Un luxe qui n’est pas superflu pour ceux qui parcourent de longues distances aux quatre coins du monde.

Trouvailles astucieuses

La structure sous-jacente est la même, mais Ford parvient à donner à l’Explorer son propre style. Non seulement au niveau de l’esthétique, mais aussi à l’intérieur. L’intérieur, par exemple, est plein d’ingéniosité. Vous pouvez faire glisser l’écran d’infodivertissement (15 pouces, fonctionne avec le système SYNCMove qui se met à jour en direct). C’est non seulement pratique pour se protéger du soleil, mais cela permet aussi d’accéder à un “compartiment secret” séparé où l’on peut cacher, par exemple, son portefeuille, ses clés de maison ou un trésor inca perdu lorsqu’on gare la voiture à l’orée de la forêt pour sa promenade hebdomadaire.

Entre le conducteur et le passager, l’espace de rangement est de 17 litres. Vous pouvez le remplir comme bon vous semble, puisqu’il peut contenir des bouteilles d’eau ou même un ordinateur portable de 15 pouces, selon les “accessoires” que vous choisissez. En effet, des éléments de cet espace n’ont pas été retenus pour la version de série, mais peuvent être imprimés en 3D. Une invention intelligente de la part du constructeur américain !

Made in Belgium

Cependant, le plus grand point de différence avec l’ID.4 est fabriqué dans notre pays, plus précisément à Lommel. Ford envoie traditionnellement ses voitures en camp d’entraînement en Campine avant qu’elles ne soient lancées sur le marché. C’est là qu’elles sont mises au point et préparées pour les clients de la marque. C’est le cas de l’Explorer, dont la conduite est très agréable. Pour la première fois depuis longtemps, nous n’avons pas nécessairement eu besoin de mettre la direction en mode sport pour obtenir un peu de retour. Et la suspension veille à ce que l’EV garde son poids sous contrôle et ne devienne pas une sorte de voilier.

Ajoutez à cela un intérieur qui offre beaucoup d’espace malgré les dimensions limitées de la voiture et vous obtenez une combinaison gagnante.

Les inconvénients ? Comme l’ID.4, l’Explorer utilise une réglette pour régler le volume de la radio (ce qui n’est pas très précis). Enfin, l’Explorer ne peut remorquer que 1 000 kg (RWD) ou 1 200 kg (AWD), ce qui n’est pas vraiment un record. Même les plus grands baroudeurs ont leurs limites….

Photos Ford Explorer

#Tests

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